Subventions de courte durée 

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Demandez une aide dès aujourd’hui. Envoyez votre demande par courriel à l’addresse wphf-rrw@unwomen.org.

doc iconAPPEL À CANDIDATURE POUR LA FENÊTRE DE RÉPONSE RAPIDEFrench doc iconNOTE CONCEPTUELLE POUR LES SUBVENTIONS DE COURTE DURÉEFrench

 Les subventions de courte durée de la Fenêtre de Réponse Rapide (RRW) sont un outil permettant aux organisations de femmes locales de la société civile de mettre en œuvre des projets urgents qui s’attaquent à divers obstacles empêchant les femmes d’exercer une influence significative dans le processus de paix ou dans la mise en œuvre d’un accord de paix.  

  • Les subventions sont accordées pour un montant jusqu’à 100 000 dollars 
  • La période maximale est de six mois 
  • L’enregistrement légal est nécessaire 
  • Exceptionnellement, un enregistrement dans un autre pays peut être accepté si l’enregistrement dans le pays d’intervention est compliqué en raison d’un conflit ou de risques pour la sécurité 
  • Exceptionnellement, les projets financés par une subvention de courte durée qui présentent un impact élevé ou des résultats catalytiques et qui identifient une opportunité de capitaliser sur ces résultats peuvent demander une prolongation allant jusqu’à 50 000 dollars pour trois mois supplémentaires. Ces initiatives prometteuses se réfèrent à des interventions directes qui renforceront et tireront parti des actions menées au cours de la mise en œuvre du projet afin d’améliorer de manière significative les possibilités d’influence des femmes dans un processus de paix ou les dispositions relatives à l’égalité de genre d’un accord de paix. 
La subvention est fournie par une ONGI partenaire de la Fenêtre de Réponse Rapide du WPHF.  
L’ONGI partenaire fournira également un soutien technique et stratégique ou toute autre orientation utile à l’initiative de l’OSC, si nécessaire.
EXPLOREZ le rôle de nos ONG PARTENAIRES de la RRW

Les initiatives peuvent inclure :

  • Campagnes de plaidoyer et missions de diplomatie de la navette pour la participation des femmes à une négociation de paix ou à la mise en œuvre d’un accord de paix 
  • Sessions préparatoires et renforcement des capacités des femmes participant aux processus décisionnels 
  • Planification stratégique pour accéder aux décideurs clés et s’engager auprès d’eux 
  • Organisation et rédaction de déclarations participatives pour influencer un processus de paix 
  • Mécanismes de suivi des dispositions d’un accord de paix relatives à l’égalité de genre 

Il n’y a pas de date limite pour les candidatures. La Fenêtre de Réponse Rapide est axée sur la demande et accepte les candidatures sur une base continue.  

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de subventions de courte durée : 

  • En Libye, une initiative menée par une organisation locale de femmes de la société civile, Together We Build It (TWBI), a renforcé la participation active de 37 femmes à la mise en œuvre des accords de paix, en facilitant leur engagement auprès de 54 acteurs internationaux et nationaux et dirigeants de la société civile. En 2023, le projet a également organisé cinq réunions fructueuses avec des acteurs nationaux clés (tous des hommes) de Libye et de Tunisie, en mettant l’accent sur le renforcement de la participation des femmes à la mise en œuvre des accords de paix, en particulier en ce qui concerne la nouvelle initiative des Nations Unies sur les élections et l’accord politique. Pour éclairer ces réunions, le projet a consulté sept femmes de la société civile, recueillant ainsi des informations précieuses qui serviront de base aux recommandations formulées à l’intention des principaux acteurs nationaux et internationaux. Ces réunions ont permis d’intensifier la collaboration entre diverses parties prenantes, favorisant des relations productives afin d’encourager la participation des femmes libyennes aux accords de paix.  
  • En République démocratique du Congo (RDC), deux subventions de courte durée ont été mises en œuvre par des organisations locales de défense des droits des femmes afin d’accroître la participation des femmes, y compris des femmes déplacées de force, au troisième dialogue intercongolais (Nairobi III) et aux consultations de paix de Nairobi IV. La première initiative visait à inciter les dirigeants de la RDC à faire progresser la représentation des femmes dans les négociations de paix officielles au Kenya, connues sous le nom de « Nairobi Peace Talks » (négociations de paix de Nairobi). Le projet a rassemblé 258 femmes œuvrant pour la paix, 56 jeunes femmes et 17 hommes militants d’OSC féminines dans l’est du Congo, où elles ont pu unifier leurs demandes et élaborer un cadre de plaidoyer et un plan d’action pour s’engager avec les principales parties prenantes et canaliser leurs besoins et leurs recommandations concernant leur participation dans les négociations de paix. Après la conférence, les participants ont présenté les termes de référence et les demandes des femmes de l’est de la RDC aux acteurs clés. Ces efforts de plaidoyer ont été traduits en un livre de revendications qui a été partagé avec les dirigeants de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) en RDC. La seconde initiative, mise en œuvre par un consortium, a rassemblé des femmes médiatrices, des femmes œuvrant pour la paix et des représentantes de réseaux pour mettre en œuvre des efforts de lobbying et de plaidoyer aux niveaux national et international, afin d’accroître l’influence et le leadership des femmes congolaises dans la mise en œuvre d’accords de paix formels, ainsi que pour influencer le prochain processus de paix de Nairobi IV.  
  • Au Guatemala, la Fenêtre de Réponse Rapide, avec son partenaire ONGI NIMD, a soutenu l’Asociación Mujer Tejedora del Desarrollo (AMUTED), une organisation de défense des droits des femmes, afin d’accroître la participation et l’inclusion des femmes indigènes, des médiateurs et des activistes dans la mise en œuvre des accords de paix de 1996 dans le pays. 
  • En Palestine, la Fenêtre de Réponse Rapide, avec son partenaire ONGI GPPAC, a soutenu le Centre palestinien pour la paix et la démocratie (PCPD) pour créer des preuves par le biais de : i) une recherche menée par des jeunes sur le statut des femmes dans la participation aux processus de paix ; ii) la rédaction de recommandations pour les équipes de négociation et le leadership politique par le biais de trois ateliers ; et iii) la formation de jeunes femmes pour s’engager efficacement dans les processus de paix en tant qu’unité de conseil technique ou en tant que représentantes directes d’une future équipe de négociation. 
  • En Syrie, la Fenêtre de Réponse Rapide a soutenu trois projets différents, en collaboration avec l’ONGI partenaire WILPF : 
  • Grâce à des réunions de dialogue avec des femmes influentes dans les communautés locales en Syrie et dans les pays d’asile (Turquie, Allemagne et France), l’association Zenobia pour les femmes syriennes a recueilli des recommandations et des suggestions de femmes syriennes et les a soumises au Comité constitutionnel et à ses sponsors internationaux pour s’assurer que le genre et les droits des femmes sont représentés de manière satisfaisante dans la nouvelle Constitution syrienne, qui est en cours d’élaboration.  
  • Par le biais de réunions et d’initiatives de plaidoyer, BADAEL a réuni un groupe de conseillers en matière de processus de paix (universitaires, ONG et représentants de la société civile) et de leaders locaux (femmes locales œuvrant pour la paix, femmes défenseurs des droits humains et OSC dirigées par des femmes) afin d’échanger des connaissances et de collaborer pour influencer le processus de paix et développer un message de plaidoyer, qui place les voix des femmes locales œuvrant pour la paix et des défenseurs des droits humains au centre des préoccupations.  
  • Dawlaty a aidé des femmes dirigeantes appartenant à des familles de détenus politiques et de personnes disparues de force en Syrie (dans le cadre du mouvement « Familles pour la liberté ») à faire entendre leur voix et à exprimer leurs besoins lors de réunions avec les parties prenantes et les décideurs concernés, et à accroître leur participation aux négociations officielles du processus de paix lors de la conférence de paix des Nations Unies sur la Syrie, qui s’est déroulée à Genève.